Shayrou - Né du mal, nourri de haine.

Caractère :
On dit que les Pokémon ne sont pas méchant... cependant, Shayrou doit être une exception : c'est un être maléfique jusqu'à le pointe des écailles, il n'y a pas la moindre once de bonté ou de gentillesse en lui. La soif de pouvoir qui lui enserre le cœur est ce qui régit le caractère de ce grand Lugia noir : il rêve de régner sur tout et sur tout-le-monde, humain ou Pokémon, il veut tout posséder, il considère qu'il n'en a jamais assez. A ses yeux, il est l'être le plus puissant, le plus important au monde. Il est un dieu vivant, un roi... et les autres, ce ne sont que des créatures tout-juste bonne à le servir, devant ramper à ses pattes. Il est toujours à la recherche de moyens de devenir plus puissant. C'est une créature cruelle, perverse et tyrannique, dénuée de tout de remord, de toute pitié, de toute humanité. Il seime la terreur, la mort, la douleur pour le simple plaisir. Il veut que ceux sur qui il règne le craignent, il veut que tout-le-monde le craignent. Il n'hésitera pas à réduire le pays en cendre simplement pour y imposer sa terreur. En ce sens, il ne reconnait ses propres limites, ni ses propres faiblesses. Il peut se jeter tête baissée dans les pires pièges simplement parce qu'il croit que rien ne peut le tuer. Intelligent et fin stratège, il sait comment faire pour que les gents aient peur de lui et pour les contraindre à le servir... autrement, il les tut. Il est cependant facilement sujet à la colère : le moindre détail qui ne se passe pas comme il le désir peut le mettre hors de lui, et alors il peut agir sur un coup de tête et commettre des erreurs, tuer des gents qui n'y sont pour rien juste pour se calmer. Il ne regrette jamais cet acte, cependant, car pour lui ceux ne sont que des objets facilement remplaçables. Il est cependant d'une extrême patience et saura attendre le moment venu avant de passer à l'acte. Il est prêt à s'allier, voir à servir d'autres êtres maléfiques, simplement pour se rapprocher du pouvoir et les trahirs au dernier moment.

Apparence :
Shayrou est un être imposant, plus grand encore qu'un Lugia normal, mesurant près de dix mètres de hauteur. Son corps, au lieu d'être argenté, est d'un noir luisant comme une nuit sans lune, et ses nageoires ont la couleur de la fumée grise. Il possède un corps musclé, semblant avoir été taillé dans le marbre, chaque détail de son être est parfaitement dessiné. Il faut dire qu'il tolère mal l'imperfection et que ses esclave taillent continuellement chacune de ses écailles et aiguisent ses griffes et ses dents. Il se tient debout sur ses deux pattes arrières, et possède une paire d'ailes ressemblant à deux gigantesques mains. Il se déplace toujours avec une certaine noblesse princière, droit et digne. Rien chez lui ne montrera jamais la moindre faiblesse, la moindre soumission. Au bout de son long coup se trouve un museau en forme de bec. Les crocs de sa mâchoire supérieur dépassent sur celle du bas. Ses yeux sont rouges et brillants. Le simple fait d'entendre la voie de ce dragon donne des frissons : elle est gutturale, caverneuse, évoque un tremblement terre et une avalanche à chaque-fois qu'il parle.

Histoire :
L'histoire de Shayrou ne débute pas directement par un œuf pondu au fond d'une caverne par une maman Lugia sauvage... elle débute en réalité cinquante années plus tôt, dans un bar de la ville de Thuya, tôt la matin, alors que l'établissement venait tout-juste d'ouvrir ses portes, mais qu'elle était déjà remplie par les gents qui avaient dormi sur place et par quelques ivrognes notoire. Alors que certains commandaient déjà de l'alcool, d'autres une boisson contre la gueule-de-bois de la veille, et d'autres encore une boisson chaude pour se réveiller, un drôle de petit-homme, du nom de Chalof, pénétra dans l'établissement. Il portait une robe noire comme celle que porterait un moine, et une partie de son visage était caché par une capuche. Les gents ne firent pas attention à lui, au début... jusqu'à ce qu'il lève les bras au ciel et se mette à hurler qu'il avait été frappé par la grâce divine. Il hurla que les dieux, les divinités, les êtres supérieurs à la race humaine, ainsi que les Pokémon légendaires et puissant, même Arceus... tout-cela n'existait pas. Le seul être divin existant été eux, les humains. Il hurla que le pouvoir était porté de leur main. Ils devaient le prendre. Prendre le pouvoir était leur droit... c'était même leur devoir. Prendre le pouvoir contre leurs semblables inférieurs, les pauvres et les faibles, et également contre les Pokémon qui avaient trop de liberté. Chalof était visiblement un illuminé, un homme qui désirait se faire remarquer, quelqu'un qui désirait devenir important et qui n'avait pas trouvé mieux pour ça que de s'inventer une religion. Le patron du bar ne tarda pas à le jeter dehors avec un bon coup-de-pied. Mais Chalof avait beau être un fou avec une grande soif de pouvoir, il n'en était pas moins intelligent : il avait choisi de faire cette annonce dans ce bar précisément car il savait que la plupart des gents ayant une vie terne et désirant mieux s'y rendaient dès le matin afin de noyer leur ennui et leurs désirs dans l'alcool fort. Il toucha en outre un certain Barcallek, un ancien chef de la Team Magma s'étant rangé sur cette île après avoir manqué de se faire arrêter, et désireux de retrouver son .

Les deux hommes se rencontrèrent, ainsi que quelques apôtres que Chalof avait réussi à convaincre, tous des alcooliques notoires qui désiraient se faire un nom... une bien belle équipe qui ne ferait pas des étincelles... mais Barcallek était passé maître dans l'art de la manipulation dans le passé, ayant dû commander des gents peu recommandables. Il mit au point une stratégie de recrutement plus discrète et plus efficace que celle de Chalof : d'abord, il fallait cesser de hurler partout et de se montrer au grand jour, ou les autorité les arrêteraient pour trouble sur la voie publique. Le recrutement et le développement de leur religion devait se faire de façon sournoise, dans l'ombre, secrètement, jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment nombreux et puissants pour se dresser et l'imposer au reste du monde. Et le recrutement devait être précis, visé et discret : les personnes pauvres, miséreux, désireux de monter dans l'échelle de la société, mais également les politiciens véreux, toujours à l’affût de plus de contrôle, plus de richesse, et les dresseurs tyrannisant les Pokémon. Les membres rencontraient une personne influente leur semblant apte à être des leurs et tentaient de le convaincre de leurs croyances sur le pouvoir des hommes et de le faire les rejoindre. Si malgré-tout, il refusait, il était éliminé, pour qu'il ne divulgue pas leurs secrets, ou si il était trop important et que sa mort attirerait l’œil sur eux, on utilisait un Pokémon Psy pour effacer sa mémoire. Ainsi, la religion grandit, sans que personne en-dehors de ses membres n'ai vent de leurs activités. Elle prit l'allure d'une secte noire et se donna le nom de Marcheurs, car ils disaient qu'ils marchaient dans la lumière, marchaient dans la vérité, marchaient dans le pouvoir.

Et ainsi, durant les années qui suivirent, les Marcheurs prirent de l'influence, et de la puissance. Ils fondèrent un temple dans les souterrain courant sous la ville de Thuya, à l'abri des regards, grâce à l'un de leur membre, un généreux donateur qui leur permis d'acheter les souterrain et d'y construire leur temple sans que personne ne leur pose de question. La vie des marcheurs se résumaient en deux points : d'abord, le recrutement. Il leur fallait toujours recruter plus de membres, et ceux toujours plus loin dans les méandres du gouvernement, voir dans la ligue Pokémon. Ils espéraient dominer le monde en insinuant leurs croyances chez ceux qui le gouvernaient, tel un virus corrompant les cellules d'un corps. Ils cherchaient à convertir des personnes influentes, ou à marier leurs membres à des personnes influentes afin d'obtenir des responsabilité. Et le second point, c'était l'étude : les érudits des Marcheurs cherchaient à travers tout ce qu'ils pouvaient, les écrits, les légendes, les fables, dans les ruines et dans les plus sombres cavernes, dans la technologie, voir dans la magie, des moyens d'obtenir des pouvoirs, de la puissance. Peu importait d'où ça venait, peu importait à quel niveau ça pouvait être noir, temps que ça leur apportait de la puissance. Tous les membres de la secte, selon leur importance, durent étudier à un certain niveau. Certains membres furent pervertis, ou devinrent fous, à-cause de ces pratiques. Les sacrifices dans leurs temples devinrent monnaie courante, afin de faire appel à des puissances ancestrales... des sacrifices de Pokémon, mais également humains.

Dans l'ombre, la secte prit de la puissance, et de l'importance, durant les cinquante années qui suivirent sa création, et leur plan pour prendre le contrôle de tout être vivant dans le monde évolua avec une importante découverte. Le grand-prêtre Chalof, devenu alors un vieil homme malade et fatigué, revint au temple avec un oeuf. Il disait l'avoir trouvé sur la plage, et personne ne sut jamais d'où il venait. Après étude, il s'avéra que c'était un oeuf de Lugia. Le grand-prêtre y vit là un signe : il annonça que c'était une offrande, un être légendaire représentant la puissance sauvage qu'ils chérissaient tant. C'était leur chance : le Lugia devait naître et être élevé dans leur croyance. Un jour, il serait assez grand et puissant pour réduire le monde en cendre. Il deviendrait alors le roi d'un nouveau royaume, et les Marcheurs régneraient à-travers lui, le manipulant dans l'ombre. C'est ainsi que, dans une grande salle de leur temple sous-terrain, le dragon vit le jour. Il fut nommé Shayrou, et il fut adoré dès le jour de sa naissance tel un dieu vivant parmi les Marcheurs. Il grandit, éduqué par les membres de la secte. On lui apprit les rudiments de la puissance, on lui dit qu'il était la représentation de cette puissance... on lui expliqua son rôle dans le plan des Marcheurs et qu'un jour, il serait appelé à régner sur les hommes et les Pokémon. On augmenta sa puissance et son niveau avec des façons peu naturelles. Son esprit, ses pensées, son âmes, et même son corps qui changea de couleur, furent pervertis, pourris jusqu'au fin-fond de son être, jusqu'à ce qu'il se prenne lui-même pour un dieu et obtienne une soif de pouvoir encore plus insatiable que celle des autres membres de la secte. La seul règle que le Lugia noir devait suivre, c'était qu'il ne devait pas sortir du temple : temps que l'heure ne serait pas venu pour eux de se dresser au grand-jour, il devait rester caché. Mais il fut un jour contraint de s'en aller.

Aujourd'hui, les gents on oubliait avec précision comment la secte avait pu être découverte. Quelqu'un en avait trop dit, et les autorités de l'île découvrirent leur existence, et surtout leurs pratiques. Une immense campagne fut organisée par la police et l'élite des dresseurs contre les Marcheurs, qui, malgré leur puissance accumulée au fil des années, ne purent rien contre les Pokémon bien dressés et contre l'effet de surprise. Après trois longues journées de combat, le temple fut investi, et les membres qui s'y trouvèrent furent arrêtés. Cela ne plu pas du-tout au Lugia : comment osaient-ils détruire la secte qui l'adorait à lui, un futur roi, un dieu ? Lorsque la police arriva finalement à la chambre où il était caché et déverrouillèrent la porte, ils furent défaits par le puissant Pokémon Légendaire. Puis le sol de Thuya se mit à trembler... au milieu d'une nuit de pleine-lune, le Lugia jaillit de la terre, détruisant tout sur son passage, puis prenant son envol, s'attaquant aux rues de la ville. Il comptait tout détruire et régner sur ce qu'il resterait. Durant la nuit, il détruisit une partie de la ville... et il ressentait à-peine la piqûre des Pokémon qui défendaient les humains, en-bas. Il ne comprit son erreur qu'au petit matin, lorsqu'il se sentit si faible qu'il ne fut plus capable de lancer d'attaque. Son sang coulait de ses flans et se rependait en pluie sur le sol. Les prêtres avaient passés tant d'années à dire de lui qu'il était merveilleux, puissant, invincible, qu'il en ignorait ses propres faiblesses. Même si il pouvait encore voler, il ne pourrait pas s'en sortir vivant si il continuait à se battre comme-ça. Alors il n'eut d'autre choix que de s'enfuir, plongeant dans l'océan et partant se cacher dans une caverne.

Depuis ce jour, le grand Lugia noir reste caché dans l'ombre. Il attend... il attend son heure. Il attend le temps où il sera encore plus grand, plus puissant. Il développe sa force, ses pouvoirs. Il attend le signal, il attend que le chaos règne à-nouveau sur le monde... alors, lorsque les hommes s'y attendront le moins, il jaillira une fois de plus des entrailles de la terre, et le monde tremblera sous sa colère. Il s'est dernièrement allié à un groupe d'humains qui étudient l'évolution des Pokémon... il veille le moment où il pourra se servir d'eux dans son propre intérêt.

Shayrou est également accompagné de deux serviteurs, Ankary, la Ponyta, et Alkrataur, le Zébibron. Peu de temps après qu'il eut investie sa caverne, il trouva un couple de Galopa et de Zéblitz qui s'étaient mis à l'abri à l'intérieur. Mis en colère par cette intrusion, il les tua... et trouva plus tard leurs bébés, cachés. Ils étaient si jeune qu'ils ne pouvaient à-peine marcher, ils ne pouvaient que piailler. Il les observa avec mépris... puis il alla chercher de l'herbe pour la leur donner. Ce n'était pas pitié, ni par gentillesse : il savait qu'il pourrait se servir de ces deux êtres. Ils grandirent et il les éduqua pour faire d'eux ses esclaves, mais surtout, ils jouent pour lui le rôle d'espions à travers les îles, le tenant au courant des nouveautés et des changements. Alkrataur, le mâle, est un être calme et sérieux, qui le sert par intérêt. Ankary, elle, est une femelle excitée qui est littéralement folle amoureuse de son maître, et elle est prête à tout pour lui, mais que lui méprise cet amour. Elle est d'une extrême jalousie.