Timéo Innocent Lowell ₪ Chercheur apeuré

Nom: I. Lowell.
Prénom: Timéo.
Age: Vingt-et-un ans.
Sexe: Masculin.
Groupe: Chercheur de gène.

Caractère:
Tout d'abord Timéo est un garçon habile dans le domaine des relations : habitué dès le plus jeune âge à être présenté et trimbalé à droite puis à gauche, il a eu le temps d'assimiler les bases de la personne agréable. Mais s'il aime tant plaire par son élocution et ses discussions, c'est surtout parce qu'il sait qu'il peut en jouer. À quoi bon se forcer si on n'est pas un minimum rémunéré ? Voilà sa façon de penser, jamais il ne se montrera sympathique envers quelqu'un s'il n'a pas une idée en tête. Aussi ne voit-il pas l'intérêt de nuire à quelque chose si ça ne lui est pas profitable.

Garçon intelligent manquant sévèrement d'une volonté à accepter les choses, grand enfant qui a toujours peur du noir, il se sert souvent de sa capacité de réflexion pour tout remettre en cause. Une légère attitude paranoïaque découle de ça par ailleurs. Timéo veut vérifier par lui-même tout ce qui est écrit dans les livres, tout ce que les scientifiques décrètent. Il n'est pas du genre à faire confiance, surtout pas à la science. Et à la façon de Ionesco qui est devenu dramaturge parce qu'il détestait le théâtre, Timéo s'est tourné vers les chercheurs pour  effacer ou confirmer ses hypothèses abracadabrantes. Travailleur acharné ? Il l'est malheureusement ; ses maigres qualités sont vite transformées en défauts. Insatisfait, il ne se résout pas à arrêter de chercher la petite bête.

Comme vous l'avez peut être constaté, Timéo est un jeune homme sensible. Ah. Qu'est-ce qu'on rit ici. Il se rassure comme il peut, au risque de passer de charmant à désagréable, hautain et épuisant. S'il prend facilement les gens de hauts, c'est qu'il les a souvent regardé de bas. Après une période compliquée où il a manqué de s'emmurer, Timéo n'aime pas tellement la compagnie d'autrui. La confiance ? Un mot qu'il n'accorde à personne, sauf ceux qui lui semblent être les moins suspects. Malheureusement pour ce garçon ces gens sont des personnes aussi folles à lier que lui. Le paranoïaque qu'il est ne peut se résoudre à croire des gens qui se contentent de vivre une vie simple en la profitant sans chercher à savoir pourquoi ce qui les entoure est ainsi. Les gens naïfs lui filent l'urticaire, et les amoureux des pokémons encore plus. Comment peut-on avoir confiance à un être qui en plus d'être différent est potentiellement dangereux ? Autant dire qu'il n'aime pas vraiment ces bestioles, et c'est pour ça qu'il souhaite travailler plus sur eux. La logique derrière ça ? Ne dit-on pas qu'il faut apprendre à connaître la personne avant de la juger ? Timéo veut apprendre à les connaître mais sous tout les angles, sans omettre un seul détail.

Apparence :
Notre gaillard c'est un mètre soixante-seize tout en longueur. D'une apparence assez juvénile, sa façon de s'habiller n'arrange en rien les choses quand il s'habille de façon civile à la manière de l'adolescent qu'il n'est plus censé être. Sinon c'est dans une combinaison verte avec des lunettes de protections vissées sur la capuche que vous le verrez le plus souvent entrain de travailler. La blouse blanche ? Un stéréotype auquel il évite de prêter attention. Il se chausse généralement en se fiant au confortable et au pratique, pas forcément quelque chose de très élégant. On pourrait dire que Timéo ne prend pas soin de lui, ce serait totalement justifié. La seule chose dont il se préoccupe en se préparant étant une mèche de cheveux trop longue à l'avant qu'il clipse en arrière par le biais d'une barrette jaune. Mis à part ça ses cheveux oscillant entre le brun foncé et le noir subissent la même absence de traitements que le reste de son corps. Il ne daigne pas s'en occuper et laisse bien souvent sa chevelure libre de fourcher comme elle le veut.

Question visage, ses traits montrent une fatigue certaine. Si depuis son adolescence Timéo a récupéré ses nuits, les traces de ses nuits blanches ne l'ont pas quitté. Le teint palot, de bonnes cernes, un regard doré pourtant vif, il est loin d'être une personne sur qui on va se retourner dans la rue, ou alors pour lui proposer un bon fond de teint avec un correcteur. Chose dont il peut se servir uniquement s'il doit faire bonne figure. Son intérêt est mis en jeu ? Timéo fera le nécessaire : bonne mine, sourires, allure calme et gestes tout en douceur, il sait se mettre en valeurs. Mais quand il travaille, sa mine est soucieuse, ses gestes concis, sa lèvre inférieure mordue jusqu'au sang parfois. Le pire est sûrement quand vient la nuit, que Morphée a décidé de le laisser parler avec lui-même. Il se recroqueville, couverture sur les épaules, a des gestes nerveux des mains qui se sentent obliger de tout toucher pour tout confirmer. De temps à autres il joint ses mains pour planter les ongles de chacune dans la chair de l'autre, ses orteils tentent de s'enfouir dans le matelas.. Autant dire qu'il ne faut pas dormir avec lui hein, il prend toute la couette.

Histoire:
Comme un bon Disney, la naissance de Timéo débute par un drame : il n'y avait plus de café à l'hôpital d'Atalanopolis pour que Monsieur Lowell tienne le coup jusqu'à la naissance de son fils qui avait bien choisit son heure de sortie.

Mais avançons un peu.

Madame Lowell, de son nom de jeune fille Innocent, donna la vie à son petit garçon par un début de journée tout à fait banal, si nous ne prenons pas en compte la pénurie de café. Le gamin se portait comme un charme, elle aussi, et le père dormait comme une souche sur une banquette de l'Hôpital pour rattraper sa nuit. Rien de très folichons en somme, si ce n'est le café fait qu'aucun membre de la famille ne daigna pointer le bout de son nez pour féliciter la maman, et pourquoi pas non plus le papa. Timéo ne su jamais pourquoi, et de toute façon il se fichait bien de cette famille qui ne se fit pas plus présente par la suite. Pour un enfant ses journées étaient bien complètes : ses premières années furent marquées par des tas de dîners avec des connaissances de ses parents. Des repas longs, ennuyeux, où il ne comprenait pas grand chose. La seule chose qu'il avait assimilé c'était que s'il se tenait bien, quitte à ne pas bouger pendant deux bonnes heures en se taisant, les gens le trouvaient 'sage' et qu'on le félicitait. Puis ça lui valait des cadeaux quand il oscilla la sizaine, des livres surtout à cette époque où il apprenait à lire. Qu'est-ce qu'on peut offrir à un enfant qui n'a jamais montré un quelconque intérêt envers une chose en particulier ? Bon, on ne l'avait jamais vraiment laissé prendre le temps de se pencher sur quelque chose, mais ça lui convenait de toute façon.

Enfant qui semblait facile, il se montrait doux surtout par une absence de motivation à ruiner quelque chose qui au final va lui rapporter. Comme vous pouvez vous en doutez, avec un tel principe jeune il était prêt à dérailler le Timéo. Et il dérailla magnifiquement un soir où il faisait ses devoirs, certes un peu tard, mais là n'est pas la question. Timéo décida un moment d'aller se chercher un verre d'eau dès que le devoir s'avéra terminé avant de se coucher. C'est en se dirigeant vers le salon qu'il entendit la télévision, sûrement parce que son père s'était endormit devant, débiter de tas de choses sur les progrès des Hommes et des Pokémons en arborant un peu les origines de tout le monde avec des hypothèses plus controversables les une que les autres. C'est sans son verre que le garçon regagna sa chambre, il ne ferma pas l'oeil de la nuit remplit de questions. Si la chose est normale chez un enfant, et chez tout le monde d'ailleurs, il prit l'habitude d'éplucher mille et une questions tout les soirs. Ce rituel prit de graves proportions : Timéo était devenu une personne stressée et parano sur les bords. Qui lui disait qu'il était en sécurité ici ? S'ils avaient tant évolué pourquoi l'Histoire était-elle aussi floue ? Qui lui disait qu'on ne l'observait pas pour étudier cette dite évolution ? Son adolescence se montra être la période la plus marquée par cette légère démence qu'il commençait à développer.

Heureusement, il se reprit avant de trop inquiéter ses parents qui depuis un moment ne faisaient plus trop attention à leur fils, occupés par des histoires bien compliquées.

Timéo se calma en se lançant sur quelque chose qu'il n'y avait pas tellement chez lui : les fleurs. Cette saine passion ne dura qu'un an, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il pouvait définitivement effacer ses craintes en devenant lui-même chercheur. Ainsi dès qu'il eu dix-huit ans et les bases nécessaires il réussit à intégrer une équipe botanique par le biais de ses parents. Avec des plantes en sujet et du matériel à sa disposition, il pouvait vérifier un certains nombres de données et faits. Seulement ce n'était pas assez, ça ne lui suffisait guère pour chasser toutes les hantises de son enfance de n'être qu'une fantoche d'un monde contrôlé dans ses folies les plus extrêmes. C'était sans compter de bêtes commères, ou des collègues qu'il ne remerciera jamais assez, qui vantaient le résultat de leur dur labeur en critiquant et s'offusquant de celui de deux personnes hors-la-loi. Ils ne voulaient même pas les qualifier de chercheurs au vu des travaux qu'ils voulaient mener, et avaient sans doutes déjà entamé. Timéo qui depuis les débuts de sa paranoïa avait cessé de se mettre aux nouvelles par la télévision et les journaux resta bouche-bée par une aussi charmante découverte.

Non sans mal, il jongla entre ses ennuyeux travaux et la recherche des deux chercheurs. Par du bouche-à-oreilles il avait ouït dire qu'ils avaient créé une organisation dans un Archipel nommé Aiste, révélation qui avait fait douter le fils Lowell. Et si on essayait de le piéger ? Si ces deux personnes n'étaient que des chimères ? Pour une fois, il décida de se servir sur un plateau d'argent à ses peurs et s'envola rapidement pour Aiste.

Et il ne se passe pas un jour sans qu'il bénisse cette décision.

Quels sont les trois pokémons que tu as choisi :
Tiplouf • Papinox • Tenefix