Naëlic Mayol ₪ Poète sans vocation ₪ Mâle - Dresseur (?)

Caractère:
Bienvenu dans l'étude d'un spécimen plus ou moins rare, le Naëlic apprivoisé. Car est Naëlic une personne dotée de manières, d'une conscience, et d'une hygiène propice à la vie en communauté.

Nous allons prendre pour illustrer nos propos le fils cadet des Mayol, ça tombe bien, il se nomme Naëlic et c'est sa fiche. Que de coïncidences !

Pour vous rassurer déjà, si besoin est, il n'y a rien de bien dangereux dans la caboche de notre adolescent, juste un amas de défauts qui s'entremêlent à des qualités le tout saupoudré de quelques tics et mimiques.

Le trait le plus caractériel chez lui, c'est bien la timidité. Naëlic est facilement gêné, le taquiner ne le fera pas se sentir à l'aise, juste horriblement gêné où la teinte de ses joues pourra vous le montrer. Il se sent rapidement mal à l'aise, certains trouveront ça mignon, mais il peut vous assurer que c'est bien embêtant. Il n'est pas du genre à faire le premier pas et aller vers autrui, et si la conversation était une matière scolaire, ce serait sa pire moyenne. Parler ? Il n'aime pas ça, il murmure lui.

Malgré ça, le brun n'est pas un de ces timides asociaux. Il apprécie la compagnie, n'est jamais contre se faire des amis, c'est juste toute une épreuve chez lui. Il est par exemple un grand maladroit dans sa façon d'être mais aussi dans celle d'agir. Peu doué, s'il dit ou fait une gaffe, il aura bien du mal à s'en remettre. Par ce trait, il voue aux personnes stables sur leurs pieds et aux gestes coordonnées avec une certaine maîtrise de la langue une admiration sans failles. Ces gens sûrs d'eux sont un modèle pour lui qui a bien du mal à croire en ses capacités.

Une autre facette du personnage ? Sa gentillesse. Une gentillesse qui lui fait défaut par ailleurs, de par son excessivité. Naëlic est pratiquement incapable de refuser une demande, les rares fois où il le fait, c'est en secouant la tête qui a été au préalable baissée. C'est qu'il est sensible c'gamin. Un rien peut l'émouvoir, il passe aisément du rire aux larmes. Mais d'une façon bien discrète. Il pouffe doucement, les larmes perles, pas quelque chose de trop visible.

Que dire d'autres.. C'est un garçon des plus normal. Un rêveur à l'imagination débordante, qui aime jouer et supporte mal le fait de ne pas bouger et de rester enfermer. Un poil courageux, mais peu téméraire. Facile de n'avoir peur de rien quand on ne connaît pas les dangers. Une fleur bleue comme on en fait plus, qui s'essaie à la poésie. Un de ces gens qui prend tout au pied de la lettre et dont les valeurs sentimentales sont nombreuses.

Quelqu'un de commun qui sort de temps à autres du lot.


Apparence :
Le Naëlic est une de ces bestioles qui, voulant être le plus discret possible, se fait -à son grand damne- le plus souvent remarqué.

Donc donc, niveau général. Notre adolescent avoisine le mètre cinquante, qui est au passage un de ses plus grands complexes, et possède une corpulence plutôt fine. Ce dernier point est sans doute dû à son régime de baies, il ne mange pratiquement que ça, et parfois des pâtisseries. Il n'a pas une grande musculature, pour être franc, il n'en n'a pas du tout. C'est un de ces enfants fragiles pourtant toujours fourrés dehors, qui tombent aisément et s'écorchent un peu partout facilement.

Naëlic dévêtu c'est des horizons de peau laiteuse parsemés de tâches de rousseurs. Un corps d'enfant où certaines parties finissent bleutées, d'autres écorchés, le plus souvent les genoux et les avants-bras. Mais ne nous attardons pas sur ces détails où nous allons virer à la description d'un tableau de nu. Le visage tenez. Plutôt.. Rond. De bonnes petites joues en fait, avec des traits fins et réguliers. Il pourrait être défiguré vu le nombre de fois où il met en œuvre la loi de la gravité sur Terre, mais ce n'est pas le cas. Tant mieux pour lui d'un point de vue. Il a des lèvres dessinées avec douceur, colorées d'un rose un peu pâlot. Un nez rond souvent rouge, dont le dessus est tacheté de ses tâches de rousseurs. Ses yeux ? Verrons. De naissance ou par lentilles, le mystère autour de ce regard bleu et ambre reste entier. Son regard est la plupart du temps fuyant, il aime beaucoup regarder le sol, par timidité le plus souvent.

La grande particularité de ce spécimen qu'est Naëlic réside en partie dans la couleur de ses yeux, et l'autre partie dans ses cheveux. Noirs de jais, un peu long pour des cheveux courts, ils sont épais et plus ou moins lisses -ça ondule légèrement derrière-. Bon, vous m'direz que jusque là, rien de bien extraordinaire. C'est juste l'emploi de plusieurs craies pour colorer sa mèche qui font ressortir le tout. Naëlic tient ça de ses sœurs qui avaient tendance à l'utiliser comme cobaye, et il a fini par faire se rituel de coloriage tout les matins. Ainsi les couleurs et leurs proportions changent plus ou moins tout les jours.

Et si on l'habillait à présent ? Ce serait en effet plus convenable eh. Le style vestimentaire de notre bestiaux frôle la banalité. Il n'y a rien d'exceptionnel à se vêtir de t-shirts ou polos sous des vestons le plus souvent trop grands, en prenant pour bas des pantacourts avec pour choix de chaussures des tennis toutes simples et unies. De par l'extravagance de ses cheveux, il évite de sortir du trio noir, gris, blanc. Parfois il ajoute un brin de couleur en rapport avec sa tignasse, mais juste parfois. De temps à autres il apprécie aussi une casquette gavroche ou un chapeau melon.

Rien de bien compliqué après tout.


Histoire:
C'était au printemps et le vent soufflait, dans l'hôpital aux murs blancs un petit garçon accourait~.

Quoi de mieux que des semblants de vers pour commencer l'Histoire de celui qui allait être le poète de la famille Mayol, originaire de Roche-sur-Gliffe à Kalos ? Mais remettons nous dans le contexte voulez-vous.

C'était un jour d'avril, plus précisément le premier, et nous racontons la naissance non pas d'une blague mais d'un bébé. Près de l'heureuse maman se tenait un petiot tout excité âgé, lui, d'une sizaine d'année. 

Puis les années passèrent et le petit Naëlic grandit avec son grand frère Nylo, qui depuis sa naissance ne l'avait jamais lâché. Il n'était pas rare de retrouver dans la chambre du plus jeune, sur le tapis, son aîné qui dormait plus ou moins, tenant à surveiller ce précieux, du moins à ses yeux, être. Naëlic eu jusqu'à ses sept ans une enfance des plus basiques, mis à part qu'il était toujours fourrés dans les pattes de Nylo. Et si au début ce dernier en était bien fier et l'entraînait toujours dehors pour jouer, plus Nylo approchait les quatorze ans, plus il songeait à son voyage.

Ainsi dès qu'il eu soufflé ses bougies, Naë tourna une page de sa vie.

De toute façon, il restait au cadet ses trois sœurs, deux jumelles de six ans, une autre de quatre ans, sans oublier ses parents. De plus, il n'était quelqu'un à part entière, nul besoin de frère. Il y pensait souvent pourtant. Mais soit. Naë étudiait sagement, et bien que très timide, ses bons résultats étaient le plus souvent mis en valeur par sa maîtresse. Bien que le petit Naë semblait accorder un intérêt moindre à l'élevage de Pokémon qu'à la littérature pour laquelle le petit garçon avait développé un certain intérêt.

Le brun avait une autre façon de passer le temps : le week-end, le plus souvent, il accompagnait son père sur son bateau. Car si sa mère restait chez lui, il savait son père actif, et la mer est la meilleure des muses, la plus fidèle des épouses. Notez que nous n'avons pas dépasser les dix ans. C'est qu'à cet âge ça se questionne beaucoup ces bêtes là.

Une fois la dizaine passée, les Mayol déménagèrent. Comme il n'avait jamais osé le demander, Naë ne su si son frère était au courant. Ils avaient, ses parents du moins, choisit la ville d'Icéa dans une région bien reculée dont le cadet avait plus d'une fois vu les côtes. 

Le brun possédait une vie basique, tiraillée entre l'apprentissage et la famille. Les lectures des mythes, et les séances de teatime imaginaire avec ses petites sœurs. Des courses dans les bois à en prendre haleine, et des genoux écorchés avec quelques plaies infectés. Peut être se montrait-il avec les autres enfants de son âge trop timide et réservé mais son plus gros problème était que le premier avril de cette année il n'avait toujours rien décidé de son avenir. À l'époque où tous profitent de l'adolescence pour voyager, lui je se projetait dans rien.

Son père l'avait vivement pressé à devenir dresseur, même si l'adolescent ne semblait pas charmé par cette discipline. Mais en attendant il écrivit tout de même une lettre qu'il soigna le plus possible au professeur résidant sur son île. Il en disait trop, peut être pas assez, mais il ne s'était jamais destiné au dressage, alors demander un compagnon.. Une bien grande étape, et une nouvelle page de passée. 

“ Adieu tranquillité, bonjour voyage mouvementé. ” C'est ce qu'il avait murmuré en serrant la lanière de son sac alors qu'il entrait en gare. Tout ses doutes et incertitudes allaient être trainé jusqu'à la trouvaille de cette motivation qui lui manquait.. 

Et lui manquera pendant un moment~.

To be continued.