Une séparation au quai de gare. [Feat Ayame & Nyo]

Pendant l'enchaînement des trajets de manière plus ou moins consécutivement.. Ayame nous répéta à plusieurs reprises que nous devions nous retrouver à la même gare que celle de notre destination c'est-à-dire à la gare de Platine, au cas où on se perdrait de vue, car la ville d'Airable est une ville réputé pour son attraction très touristique en vue de la présence de la réputé arène de type plante de Ulipe. Au bout d'un moment je commençais à décrocher de la discussion et je me rappelais que Nyo m'avait dit il y a de là quelques jours qu'il venait de cette île. Un sentiment d'incertitude m'envahissais peu à peu. Il était venu avec nous seulement pour retrouver son île ? Pas pour ne pas me quitter ? Je m'étais fait des idées ?... J'avais tout simplement peur de le perdre. Peur qu'une fois arrivé il nous quitte afin de poursuivre ses recherches ou je ne sais quoi encore pour retrouver les survivants du massacre auquel il a assisté dû au feu de forêt. Cependant, mes pensées sombres me furent rapidement extirpé suite à notre arrivés. Nous étions enfin arrivés à destination, cet à dire au village d'Airable qui se situe à L'île de Saule.

Une fois descendus du train, des bruits stridents suivi d'une voix off ce fit retentir. Cette dernière se chargeait d'annoncer aux passagers du train qu'ils étaient bien arrivés et à bon port :

« Bienvenue à Airable, un petit village bordé de plaine verte. Il y a l'arène plante qui attire du monde certes, mais le charme de la ville est du en parti à son calme et a la paix qu'on y trouve en s'y ressourçant. »

Le beau temps y était, les rayons du soleil m'avait presque aveuglé pendant plusieurs minutes, que je ne vis que bien plus tard qu'il se trouvait tout autour de nous se trouvait un petit quai qui constituait la gare sur lequel planait une multitude de petits stands constituant sans aucun doute un marché. Une immense pendule orné le préau qui se situait au-dessus de ce dernier pour abriter les stands présents du mauvais temps éventuel. Tout était en bois, le décors du village était assez basé sur le sujet de la nature. Je ne sais comment l'expliquer, mais je m'y suis senti directement chez moi. L'air y dégageait un doux parfum, un parfum de lavande et de miel qui provenait du marché. Mes yeux s'écarquillaient au fur et à mesure que l'effluve pénétrait mes petits naseaux tout en étant accompagné d'un filé de bave qui pavoisait le bord inférieur de ma babine droite. Tout en sentant les arômes issus de ces mets, qui m'avait l'air tout bonnement délicieux. Une envie irrésistible me poussais à aller m'y rendre et de m'aventurer davantage en quêtes de bonnes choses à me mettre sous les crocs. Ce que je fis. Sans plus attendre j'agrippai la main d'Ayame en vue de l'entraîner parmi les échoppes avec moi. A cet instant je n'avais aucunement pensé à Nyo, lui qui était encore en train de scruter l'horizon et qui ne nous avait donc pas suivi.

Une fois à Airable, je ne pus relâcher mon attention du paysage. Tous ces arbres qui pouvaient être un aux près desquelles j'avais grandit et me permettre de retrouver tout ceux qui compte pour moi. D'immenses forêts à perte de vue, autant d'endroits où chercher mes amis.

Je balançai mon regard de façon à découvrir entièrement ce qui m'entourait : une sublime gare en bois, elle semblait intégré au paysage, ne le dénaturant pas. Une gigantesque halle était  installé là, au centre de la gare. Je restai ébahis devant le spectacle qui se tenait devant moi.

Une odeur particulière se dégageait de chaque stand et venait se mêler à toutes les autres, attirant irrésistiblement tout les voyageurs qui passaient par là. Je dois avouer que cela marcha plutôt bien puisque Sora et Ayame n'étaient plus à mes côtés...

Je m’engouffrai alors dans l'énorme marché afin de retrouver mes compagnonnes. Ma première idée était de suivre mon odorat, et oui contrairement aux idées reçus, on peux sentir sans nez. Mais celui-ci n'était pas aussi affûté que celui des Apitrinis.

Je me retrouvai aux pieds d'un pâtissier, finalement, j'avais bon goût. Que faire maintenant ? Je décidai de faire le tour des présentoirs mais toujours aucune trace de Sora. Quand le marchand m'adressa la parole.


Je lui fît un signe de tête pour qu'il sache que j'étais perdu puis il m’indiqua une gourmandise. Je la pris puis je partis de nouveau à la recherche de mes amies. Je lui adressai un remerciement muet mais sincère. Mais une fois à bonne distance, je me demandai pourquoi cette homme avait été si gentil.

Je me mis à grignoter mon petit biscuit. Le biscuit était infecte, immangeable, à la fois trop cuit et presque amer. A vous dégoûter de la gentillesse...

La méchanceté de cette homme m'avait blessé. Je partis en courant toujours tout droit devant moi. Je finirais par arriver près d'une forêt. J'allais enfin me reposer et me relâcher comme si j'étais de retour chez moi. Je finis par réussir à atteindre la forêt.