A la recherche des compagnons perdu [Rp libre]

Nous sommes donc retourné tous deux au champ de notre rencontre en vue de retrouver ses acolytes. Sur le chemin nous parlâmes de tous pleins de choses, plus précisément de nos souvenirs passés. Je lui racontai mon histoire par la même occasion. Il m'avait affiché des yeux humides tout au long de mon récit. Il a l'air sensible, pensais-je. Par la suite nous arrivâmes auprès de l'arbre de notre entrevue. Au son pied se trouvait un Apitrini qui s'y était endormi, c'était le seul qui resté sur tout un essaim.

Accompagné de ma nouvelle amie, Sora, nous nous sommes dirigés vers l'arbre du champs 01 pour retrouver mes amis Apitrinis aux quelles j'avais été arraché. Je ne lui en voulais bien sûr pas Sora pensait à bien pas à me ou à leurs faire du mal à ce moment là. Durant notre marche, Sora me raconta plus en détail son histoire. Celle-là était très émouvante, elle avait était renié et abandonné par ses propres parents, mais heureusement pour elle. Ayame, une jeune fille, l'avait trouvé évanoui, dans un champs de fleur bleu d'où son nom Sora et ramené chez elle, comme elle l'avait fait avec moi. Je pris note de tout ce qu'elle me disait, comme à mon habitude.
Nous arrivâmes près de l'arbre que je m'étais pris en pleine face. Là nous découvrîmes qu'un seul Apitrini assoupi, c'était Honi, l'Apitrini le plus fainéant de tout l'essaim. Je m'entends super bien avec lui c'est même mon préféré, nous sommes très proches. Sora affichait un regard de plus en plus affligé tandis que je lança la conversation avec Honi : « - Hey, Honi ! Qu'est ce que tu fais là, tout seul ? ». Il entrouvrit une paire puis deux de ses yeux mais en gardait toujours une fermé, il appelait ça le sommeil triennal (en analogie avec l'assolement triennal, je suppose), une partie se reposait, une autre somnolait et la dernière était complètement éveillé. Une de ses alvéoles me répondit : « Je  t'attendais bêta ! Une jeune panda t'avais... » Il s'était interrompu, en analysant Sora.

Tout en regardant Nyo entretenir une conversation avec Honi l'Apitrini, les premières questions qui m'acculèrent furent :
"Mais où était passé le reste de ses compagnons ? L'auraient il abandonnait ? Pourquoi celui-ci est-il resté seul à attendre son ami ?"
Mon esprit était troublé par la colère. Je haïssais le fait qu'on puisse abandonner quelqu'un, mais après tout ce fut ma faute. C'était moi qui les avais séparé de leur camarade Nyo, en vue de l'aider... La culpabilité prit possession de tout mon être. Je me sens coupable et stupide...
Avec ses pensées ancrées dans ma tête, je lançai un regard empli de mélancolie dans les yeux cyan de Nyo. Je cherchais sans doute à lui demander de me pardonner. Je suis très égoïste pensais-je par la même occasion. Je fondis en larmes devant Nyo. Je cherchais quoi encore ? Son pardon ? Il en était assez de la pleurnicheuse que je suis. Je m'enfuyais en m'enfonçant d'avantage dans le champ 01.

Honi s'approcha de moi et me demanda :


  Je l'ai regardé dans les yeux, puis j'ai littéralement explosé de rire. Il a eu un léger sur-saut, il ne s'y attendait pas, il voyait Sora comme un danger. Elle, elle semblait soucieuse et plonger dans ses pensées, complètement absente. Je répondit donc à mon compagnon :


  Je lui lança un regard un petit peu noir, juste assez pour qu'il comprenne qu'elle était à moi. "Premier arrivé, premier servi" disait toujours mère. Et puis, elle, elle m'avait choisi aussi. Il compris ce que voulais dire mon magnifique regard. Je lui explique la suite de manière assez flou comme à mon habitude, je retiens tout(enfin presque) mais ça ressort mal... très mal.

  J'entendis un léger son comme des une douce plus qui file entre les feuilles d'un forêt luxuriante quand en me retournant, j'ai remarqué que Sora pleurait. Je n'eu pas le temps d'agir qu'elle était déjà partie en courant. Elle courrait relativement vite mais elle pris une accélération fulgurante en pénétrant dans la forêt. Sa partie sauvage devait refaire surface. J’adressais un sourire et un clin d’œil à Honi puis rajouta :


  Il n'eut pas le temps de réagir qu'il fut obligé de me suivre... Je ressentais presque son animosité envers la course au cœur de mon être, tellement elle était palpable. Il me murmura :


  Nous furent, tout deux, emporté dans cette "chasse" à travers la forêt pour retrouver notre amie...

Je ne pensais qu'à une seule chose : fuir. Ce que je fis. Je courrais sans ralentir la cadence. Je m'enfonçais de plus en plus dans le champ à une vitesse fulgurante. Je me sentais coupable. Je n'aspire qu'à m'enfuir afin de ne pas affronter la colère de Nyo. Après tout il avait perdu ses chers camarades qui était tout ce qui lui restait, sa seule famille. Enfin. Il restait toujours Honi, il était bien fidèle de l'avoir attendu tout ce temps... Je pense que j'étais jalouse d'Honi... jalouse de la complicité qu'il entretenait avec Nyo, en très peu de temps je m'étais déjà beaucoup trop attaché à Nyo. En continuant ma course j'entrevis Nyo accompagné d'Honi me poursuivre, mais ils n'auraient pu me rattraper, ils étaient bien trop lents tous deux. Ce n'était pas plus mal. Pensais-je un moment. J'avais honte. Après tout c'est ma faute, j'étais responsable de la disparition de ses précieux camarades. Honte de ne pas leur avoir demandé de l'attendre... Pourquoi l'avais-je pas fait ? Puisque j'avais peur. Peur du bruit qu'émané des aille de ces Apitrini complètement déboussolé.
Au bout d'un moment je n'apercevais plus mes poursuivants, ils avaient probablement abandonné. J'étais blessée de ne pas l'avoir vu venir me couper la route. Au fond je voulais qu'il me rattrape, je voulais qu'une chose qu'il me pardonne. Je fuyais pour surement attirer son attention afin qu'il me console jusqu’à sans doute m'excuser de ma faute impardonnable . J'étais bien égoïste, je voulais lui forcer la main, pensais-je. De toute façon Nyo devait m'en vouloir. Il devait me haïr. Cette seule pensée m'effrayait et me rendait triste... Je ne voulais plus rien. Je voulais le retourner à des côtés et lui demander pardon.
Perdu dans mes pensées décida de m’arrêter à un étang non loin du champ. Je m'étais allongé au bord de celui-ci. Il servait à abreuver les plans de légumes ainsi que les Pokémon qui vivait dans le champ 01. Le vent se leva il provoquait un doux bruit qui me berçait en frappant contre les longue tiges de blés.Je fermais les yeux afin d'écouter tous les bruits qui m'entouraient. J'entendis le bruit des Pokémon de type vole qui peuplent tout cet univers ainsi que celle de l'eau qui s'écoulait dans des tuyaux qui menaient au réservoir du champ 01.
Alors que je retrouvais peu à peu la sérénité, une feuille me chatouilla le museaux ce qui provoqua chez moi un éternuement, puis mon réveil. A peine j'entrouvris les yeux que je fus pris d'un sursaut, c'était une feuille de Nyo, mais pas seulement lui. Il y avait tous ses amis Apitrini avec lui. J'y croyais pas mes yeux... je rêvais ? Oui je pense que je rêvais. C'était plus logique. Bien plus logique. A cette supposition je plongeais la tête dans l'eau de l'étang, pour la ressortir aussitôt, mais il était toujours là. J'étais perplexe... je n'étais toujours pas persuadée que c'était la réalité. La seule chose que je trouvais à dire fut une question sans aucun sens et stupide :
"Dites, vous êtes bien les vous que je connais dans le monde réel, qui lui n'appartient pas à celui des rêves?"
Je venais de me réveiller après tout. Il ne fallait pas me demander trop au réveil. Nyo quant à lui m'avait scruté tout au long de ma réaction qu'il trouvait amusante, après avoir entendu mes dires démunit de cohérence il en attrapa un fou rire. Il avait du mal à s'arrêter de rire. Le pire c'est qui n'était pas le seul, les Apitrinis aussi riaient. Je fondis en larmes. Je ne trouvais que ça à faire afin de relâcher la pression. De nouveau je pleurais, mais cette fois je n'avais pas honte. Ce n'était pas des larmes de tristesse. Je pleurais de joie, de soulagement de voir que les Apitrinis étaient de nouveau près de lui.

Une fois arrivé dans la forêt, nous n'avons pas tardé avant de perdre, ma douce nouvelle amie du regard. D'ailleurs, elle courait beaucoup plus vite que nous volions, pourtant,  Honi était à fond je l'ai jamais vu comme ça... Après plusieurs longues minutes à slalomer entre les nombreux arbres qui jonché notre chemin, Honi et moi décidions de nous arrêter Sora allait sûrement faire de même. Et même, nous avions beaucoup trop de retard. Honi m'interpella :

  Cela peut sembler étrange, mais tout les Apitrinis connaissent, depuis leurs plus jeunes âges, les capacités : Doux parfum et Tornade. Mes amis ont développé, grâce à ces deux attaques, un enchaînement qui leur permet de se retrouver. Pour cause en utilisant « Doux parfum », ils dégagent une odeur particulière qu'ils éparpillent grâce à « Tornade ». Le parfum se répand, assez rapidement, tout en indiquant le chemin à suivre pour retrouver la ruche ou l'essaim. Je lui répondit :

  Sans même un tout petit moment de réflexion, Honi se mit en direction de l'essaim. Il devait, je pense, être à sa recherche depuis notre entrée dans la forêt. Après quelques minutes de marche(vole), nous entendîmes à nouveau le joyeux chant des Apitrinis, c'est ainsi que je nomme le son que produisent les battements de leurs ailes en synchronisation parfaite. Nous arrivâmes dans une minuscule clairière. Il y avait un arbre au centre autour du quel les Apitrinis formés leur nouvelle ruche. Cela me rappela étrangement père et m'arracha une larme...

Un petit groupe d'Apitrinis, nous rejoignis pour chercher plus rapidement Sora, après leurs avoir expliquer tout ce qu'il s'était passer et qu'ils se soient tous excuser de ne pas m'avoir protéger. Mais je ne leur en voulais certainement pas. Nous avions fait quelques mètres dans la forêt, juste au moment où nous allions nous séparer. Nous entendîmes un bruit...

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'Champs 01' :

Fidèle à moi-même, j’allais voir ce qui se trouvait dans le buisson que nous entendions remuer. Arrivé près de celui-ci, je découvris un mystérieux Pokémon, il était tout rond, une espèce de plume jaune orné son visage quant à son dos, il possédait un énorme losange noir. Il me regarda fixement avec ses yeux étiré et me lâcha :

 Nous avions, à présent, le même air interrogateur, mais intérieurement l'accent totalement extravagant de cet étranger m’obligeais à rire. Je ne me moquais certes pas je déteste les gens moqueurs, je pense seulement que la forme de son corps ne lui permettait pas une autre accentuation... Je lui répondis :

  Il était totalement abasourdi par mes paroles... Il eu un moment de réflexion puis s'exclama :

  Il était toujours pensif, certainement sur qui nous étions quand je lui répondis tout en partant :

  Il resta bloqué sur place tandis que nous partions, j'étais bien décidé à retrouver ma.... Sora et à découvrir ce qui n'allait pas.

 Une fois arrivé à l'endroit indiqué par le Pokémon entièrement rond, nous avons trouvé ma nouvelle amie, enfin ! Celle-ci dormait profondément. Je me suis alors dit qu'il ne fallait peut-être pas la réveiller. Mais fidèle à moi-même, je l'ai fais quand même. Je passais calmement une de mes feuilles sous son nez pour la réveiller doucement. Mais ce n'était pas le cas, elle éternua puis sursauta. A notre vue, elle, je crois, pensais qu'elle était en train de rêver. Elle plongea sa tête dans l'étang, puis nous posa une question qui n'avait vraiment aucun sens à mes yeux. Je ne pouvais plus me retenir entre ce Pokémon à l'accent insolite puis la question de Sora et son attitude, s'en était trop. J'explosais de rire accompagné de tout mes amis Apitrinis, elle le pris un peu mal et se mit à pleurer. Je l'attrapais dans mes bras la serra fort et lui dit :